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Voyage autour de la douleur

Fibromyalgie, endométriose, migraines essentielles, syndrome du colon irritable, algodystrophie....Toutes ces pathologies ont des implications physiques très concrètes, qui demandent une prise en charge physique (médicamenteuse, ostéopathique, kinésithérapique, voir chirurgicale), ces prise en charges sont primordiales pour éviter une éventuelle aggravation de la maladie. Néanmoins, elle n'ont pas vocation à traiter directement la douleur et la (les) souffrance(s) qui entourent inévitablement la maladie. C'est pour cela que l'on se dirige aujourd'hui de plus en plus vers une pratique de l'ostéopathie dite "éclairée par la psychologie". Ainsi, bien que mon métier soit avant tout manuel et "mécaniste", les implications psychiques en rapport avec la douleur seront toujours explorés.

En 2023, après avoir fait deux ans de formation, en hypnose et thérapie brèves, j'ai décidé de proposer aux patients souffrant de douleurs persistantes des consultations d'hypnoses. Le but était d'augmenter mon "arsenal thérapeutique" afin de pouvoir mettre en lumière et travailler sur tout ce qui peut "entourer la douleur". Ce travail est à la fois primordial et passionnant, néanmoins, force est de constater que souvent il peut faire émerger chez le patients, des situations traumatiques, très compliquées à gérer pour un ostéopathe. "Primum no nocere" disait Hippocrate, d'abord ne pas nuire. Par prudence je devais donc rester très en surface pour être sûr de ne pas "aggraver" la situation, les séances d'hypnoses que je proposais ressemblaient donc plus à des séances de relaxation, qu'à un réel travail hypnotique. C'est pourquoi, j'ai pris la décision d'arrêter les consultations d'hypnose. En revanche, je ne m'interdis absolument pas d'utiliser les outils appris en formation lors de séances d'ostéopathie. L'article qui suit est donc un "vestige" de cette periode, et bien qu'il ne soit plus d'actualité par rapport à ma pratique au cabinet, je trouve qu'il reste interessant, c'est pourquoi j'ai voulut le garder ici.

Une fois les processus lésionnels idéntifiés (maladies organiques, pathologies articulaires, pathologie auto-immune, blocages articulaires divers...) et traités lorsque cela est possible (en médecine, ostéopathie, kinésithérapie...). L'hypnose ou les thérapies brèves en général vont nous permettre de mettre en lumières les pensées, les sentiments ou les émotions qui peuvent parfois accompagner l'inconfort.

Se forme alors un "nuage de mot" plus ou moins gros objectivant les implications émotionnelles de la douleur. Anciennement, lorsque nous séparions la douleur physique des implications psychiques, ce nuage forme ce que nous pouvions appeler la souffrance.

Lorsque l'on observe ce genre de figure avec la patient, on peut commencer à amorcer "le pas de coté" utile pour s'échapper du cadre imposé par la douleur.

Impact émotionnel de la douleur
Eloge du pas de coté, métaphore du travail hypnotique sur la douleur

Eloge du Pas de Coté

Et voilà donc l'essentiel de notre travail en hypnose, apprendre à notre inconscient à savoir faire ce pas de coté. L'idée n'est pas d'apprendre à vivre avec la douleur, mais plutôt de travailler sur toutes les composantes psychiques de cette dernière.

L'idée n'est pas forcément de travailler sur chaque émotion de façon indépendante, mais plutôt d'apprendre à observer a reconnaitre celles ci.

N'oublions pas que corps et esprit ne peuvent être séparer, et le travail avec les émotions nous le montre bien une fois encore.

C'est d'ailleurs la définition même d'une émotion.

"l’émotion est un état de conscience complexe, généralement brusque et momentané, accompagné de signes physiologiques (par exemple : rougissement, sudation)...."Définition de l'émotion par le Robert

Quelque soit la technicité employée en séance (hypnose, thérapie orientée solution, thérapies narratives,...), le but final est toujours dans un premier temps de savoir observer et identifier ces émotions, afin de pouvoir "jouer" avec elles. 

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